
On aurait dit la beauté
« Soudain réapparaissent les vingt-cinq visages d'adolescents, yeux bleus, dents parfaites, cheveux éclaircis par le soleil, jupes au genou, jambes minces. La photo de classe montrant les vingt-cinq créatures que nous sommes et qui, d'année en année, se transforment, atteignent une forme adulte. La dernière en haut à gauche sur la photo change de position. Une force la pousse au centre, la lumière sur elle, et vous dans l'ombre. »
Ce qui s'est joué durant l'adolescence est-il amené à se répéter, dans un éternel recommencement ? Lorsque la narratrice, devenue écrivaine à succès, reçoit un message de sa camarade de lycée, Federica, d'anciennes blessures se rouvrent. Que reste-t-il des glycines devant l'immeuble de son amie, du tapis bleu sur lequel elles rêvaient une jeunesse qui semblait se dérouler ailleurs, sans elles ? La figure évanescente de la belle Livia, soeur aînée de Federica, revient alors hanter la narratrice. La volonté de rédemption de cette dernière sera-t-elle plus forte que le désir de revanche de la jeune provinciale quelle était autrefois ?
Teresa Ciabatti excelle à superposer le passé et le présent, à se jouer des frontières entre le bien et le mal. Elle compose un roman hypnotique où l'imagination finit par prendre le pas sur la réalité.
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