
Il y a dix ans à peine, le capitalisme global semblait
invincible, en plein essor. Parallèlement, le musée
Guggenheim en représentait la face culturelle, agissant
en collaboration étroite avec les entreprises et les gouvernements
mondiaux dans des projets de musée à New
York, Rio, Salzburg, Guadalajara, Taïwan, Abu Dhabi. Dix
ans plus tard la plupart de ces projets ont été abandonnés,
ou le seront bientôt.
Dans le présent ouvrage, publié en anglais en 2006,
l'auteur souligne les contradictions et les failles de la
vision néo-libérale de la culture telles que les promulguait
Tom Krens, directeur du Guggenheim à l'époque.
Mais il ne s'agit pas ici de séparer les «bons» musées
traditionnels comme le Louvre des «mauvais» musées
comme le Guggenheim. L'auteur étend en effet sa critique
au système muséal dans son ensemble et, par delà,
à la pratique et à la pensée du capitalisme tout entier
dans le domaine de la culture.
Tout comme la crise économique actuelle n'est pas
une simple question de quelques «mauvais» traders, la
crise culturelle, elle non plus, n'est pas une simple question
de gestion, mais une marque profonde de la crise du
capitalisme même.
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