Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Le maréchal Pétain et le président du Conseil Paul Reynaud, le généralissime Weygand et le président de la République Albert Lebrun, Hitler, Mussolini et Churchill, Rommel et bien d’autres encore, enfin jetés dans un roman en même temps qu’un lieutenant de vingt-trois ans aux nostalgies de gloire balayées par le désastre, un vieux paysan, une jeune infirme. Tels sont les personnages de Mon lieutenant, livre où l’auteur, bousculant les règles traditionnelles du roman, mêle le récit d’une histoire singulière aux terribles événements d’une époque — le mois de juin 1940 — qui vit la France plongée dans l’une des plus sombres tragédies de son histoire. Alternant magistralement les rythmes, faisant surgir des faits enfouis ou effacés par pieuse amnésie, dessinant au burin d’impitoyables, ou tendres, ou douloureux, ou bouffons « croquis » sur le mode de « choses vues », Jean Cau évoque, remobilise nos mémoires et donne à revivre un réel exact et romanesquement recréé. En contrepoint de la tragédie, qui sert de fond de fresque, monte, comme une romance à la musique retenue, l’histoire particulière du lieutenant Valentin, oublié par la défaite dans un coin de France perdu, où il rencontrera un étrange amour et, à la fin, le sacrifice.