Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
S'il y a un « thème » qui semble privilégié dans le travail de Babis Kandilaptis, c'est bien celui de la métaphore. Métaphore qui doit être, pour lui, entendue comme ce qui rend possible le déplacement. Acceptation d'ailleurs fidèle à l'étymologie du mot grec*. Le titre Iconomachie comme guerre civile paraît être le mieux approprié pour nommer le champ d'investigations de ses travaux. Ce n'est pas par hasard qu'il choisit de placer ses travaux sous le sceau de l'iconomachie, une querelle dont il entend revendiquer l'actualité malgré l'époque reculée (les huitième et neuvième siècles) où elle sépara l'empire byzantin en deux camps ennemis. Babis Kandilaptis entend donc reformuler la question qui gît au coeur de cette dissension d'origine religieuse. Pour lui, elle n'en finit pas de résonner sur la scène profane de notre contemporanéité : une légitimité de l'image est-elle possible ?
Après avoir longtemps pris la problématique de « l'iconoclastie » et de « l'iconolâtrie » comme source inspiratrice de ses travaux, Babis Kandilaptis entame un nouveau dialogue avec l'image. À partir des signes intrinsèques à la photographie publicitaire, l'artiste réélabore un idiome qui lui est propre. Les signes sont réagencés selon une économie toute différente. Les photographies fonctionnent alors selon un double registre, où l'ambiguïté de leurs références trouble le spectateur. Débarrassées de toute référence à l'univers de consommation, elles dénotent pourtant une origine confuse, où se mêlent la sphère des échanges et de la représentation pure. Parasitage qui inscrit l'espace propre à l'artiste dans l'espace de la publicité. La publicité non pas comme ce terrain neutre, mais comme le lieu possible d'un réinvestissement critique et esthétique