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Les psychoses précoces, dont les autismes, posent de douloureuses questions au cœur et à la raison. La psychanalyse, surtout à partir de Mélanie Klein, et plus récemment avec Bruno Bettelheim, mais aussi grâce à l’École anglaise (Segal, Meltzer, Tustin) et française (Aulagnier, Chiland, Diatkine, Lebovici, Soule) éclaire d’un nouveau jour cette énigme. La première partie de l’ouvrage décrit la thérapie d’enfants autistiques : Youri, Baptiste, et psychotiques : Noël, Louis et Roger. Dans la deuxième partie, l’auteur part du modèle théorique que Piera Aulagnier propose dans « La violence de l’interprétation » et qui analyse notamment le rôle fondamental de la mère dans la construction de la psyché infantile. Il agence ensuite les innombrables pièces d’un puzzle fournies par douze années de thérapies d’enfants psychotiques. Il raconte comment un nourrisson dont la mère vit à l’occasion de sa naissance une détresse immense, peut s’organiser et s’installer dans un univers de préhistoire ; ce sont les autismes confusionnels ou obsessionnels. Il décrit comment une mère qui ne parvient pas à rompre la fusion initiale - et normale - avec son nourrisson fait vivre à celui-ci une perpétuelle excitation masochiste. Ce sont les psychoses primaires sadomasochistes. Il analyse enfin les effets sur l’enfant d’une angoisse parentale à propos du sexe. L’enfant ne parvient pas à accéder au langage et au statut de « sujet ». Ce sont les psychoses préverbales. Sans pouvoir espérer de résultats spectaculaires, une psychothérapie psychanalytique de groupe permet à de tels enfants de se mettre en scène une vie plus heureuse.