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Robert Manuel avait à peine dix ans, lorsqu'il est tombé amoureux fou de Molière. Sa passion, depuis, ne l'a jamais quitté. Bien au contraire ! Après avoir passé le plus clair de sa vie à jouer, à mettre en scène, à faire aimer celui qu'il considère — avec Shakespeare — comme le plus grand homme de théâtre de tous les temps, Robert Manuel demeure aujourd'hui plus moliériste que jamais. Sociétaire honoraire de la Comédie-Française, professeur au Conservatoire national supérieur d'art dramatique de Paris pendant près de trente ans, il se veut l'indéfectible serviteur d'une tradition scénique remontant tout droit au siècle de Louis XIV, tradition qui se résume en deux mots : amour et respect. Tour à tour féroce ou cocasse, tendre ou facétieux, Robert Manuel évoque à merveille la vie et les impérissables chefs-d'œuvre de l'homme aux rubans verts prenant à partie, quand il le faut, ceux qui dénaturent inconsidérément son théâtre. Égrenant ses souvenirs, contant des anecdotes drôles ou émouvantes, Robert Manuel parle aussi de ses amis, des comédiens, des metteurs en scène, des grands commis de l'État, du Conservatoire, de la Comédie-Française, des croisières théâtrales à bord du Mermoz, et s'il égratigne en passant ses adversaires, ce n'est que pour défendre, envers et contre tous, l'héritage de celui pour lequel il se bat de toute la force de sa conviction. De là à dire qu'il ne prend pas, de temps à autre, un malin plaisir à s'ébrouer, tel un gros chien dans un magasin de porcelaine, serait sans doute farder la vérité... Son cri d'amour pour Molière, génie universel, n'en reste pas moins un véritable cri du cœur. Ses accents de sincérité passionnée ne trompent pas.