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Tout ou presque a déjà été dit sur Vidocq. Ancien soldat des armées révolutionnaires, chef d’entreprise, acrobate, colporteur, marionnettiste : l’homme eut mille-et-une vies et autant d’identités. Décliquant précoce (il vola ses propres parents avant de fuir le domicile familial), détrousseur de fille-mère, voleur à la sauvette, recéleur, faussaire, Vidocq connut le crime sous tous ses aspects avant d’arriver au bagne de Toulon duquel il finira par s’évader. À lire la vie de cet homme hors du commun, on reste stupéfait par sa ressemblance avec Jean Valjean. Hugo, comme d’autres de ses illustres contemporains ne s’étant jamais caché de ce qu’il doit à la vie du Vidocq d’avant la carrière policière.
Car après le bagne vint le travail de police et à ce petit jeu, Vidocq fut une légende. Éminemment respecté, presque adulé par le milieu criminel après son évasion du bagne, Vidocq connaîtra une égale postérité une fois devenu chef de la redoutable « brigade de sureté ». L’histoire lui attribue plus de 17000 arrestations et une légende que les années passant ne parviennent pas à contredire.
Nul hasard dès lors que cet homme pensât un jour à écrire ses mémoires. En quatre tomes et presque 400000 mots, Vidocq se dévoile et livre un texte essentiel à l’histoire littéraire française. Sue trouva, c’est certain, la matière folle à ses Mystères de Paris dans ce texte. Balzac fit de Vautrin un Vidocq de papier et Hugo, nous l’avons vu, y trouva son Jean Valjean mais également son Javert. Texte majeur, texte inimaginable, livre racontant tout un siècle avant de parler d’un homme seul, Les mémoires de Vidocq se dévorent littéralement.
C’est ce texte, nouvellement nommé, que nous avons voulu faire reparaître dans son intégralité et toute sa brusquerie.