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« Ce quartier vit à jamais en moi. D'emblée, enfant, j'ai été attirée par la déclivité des rues étroites, fascinée par l'impression d'une ville enclavée dans la ville. Riche terreau de luttes, terre de métissage, mixité de la population, affirmation des différences s'avancent comme quelques-unes des strates qui composent le visage de ce tissu urbain singulier. »
Les Marolles composent un monde dans un monde, inventent un espace de liberté dans le tissu du centre-ville de Bruxelles. Essai poétique, politique, onirique, Marolles. La Cour des chats évoque un lieu en marge, marqué au cours des siècles par la "zwanze", cet esprit d'auto-dérision, et les soulèvements populaires, l'esprit des luttes, soumis de nos jours à la pieuvre de la gentrification.
Ce livre est tout à la fois une lettre d'amour à un tissu urbain qui se tient sous le signe du contre-pouvoir, une promenade dans les plis du présent et les méandres de la mémoire, un hommage au "situationnisme marollien", un manifeste dédié aux acteurs actuels et passés d'un quartier anticonformiste, "sans dieu ni maître". Il est aussi un requiem pour les rues assassinées.
« Quartier en marge et de la marge ... Les Marolles se placent sous le signe d'Hermès, dieu entre autres des petites gens. Le tracé de ses rues, l'architecture de ses maisons, l'esprit de ses habitants se singularisent par les bifurcations, la fantaisie. [ ... ] Les Marolles offrent le corps d'un grand blessé mais surtout celui d'un grand vivant. De tout temps, l'enjeu a été politique. Démolir les Marolles, c'est, comme avec Haussmann à Paris, imposer l'ordre, discipliner le chaos, dompter l'anarchie, étouffer les émeutes, faire rentrer les esprits libres dans le moule imposé.»