
Ce texte s'origine dans le désir de rendre la philosophie populaire.
Populaire parce qu'elle touche à de vraies questions. L'amour, la mort,
le désir, le politique, l'éducation, le sexe. Ou le suicide. Et non à des
interrogations pour spécialistes, luxueuses, spécieuses, universitaires.
Populaire aussi parce qu'il s'agit de «mettre la philosophie dans la rue»,
selon l'expression des auteurs. Pas la rue des politiciens. Mais celle de
ceux qui y vivent, qui y sont, tous les jours, à toutes heures ; la rue de cette
population urbaine condamnée à oeuvrer pour sauver sa peau, à besogner
pour se procurer une âme. La rue du malfrat.
D'où la création d'une nouvelle figure, opposée à ce nihilisme pérenne
et chronique. Celle du philosophe-voyou. Figure de l'oxymore, capable
seule d'obvier à cette situation.
Alliage entre deux figures de l'opposition : le philosophe pour l'abstrait,
et le voyou pour le sensible. Synthèse soumettant la thèse suivante aux
lecteurs : le mal n'est pas mauvais, il permet même d'atteindre la vertu.
Afin de projeter ces concepts sur la scène humaine, il fallait donc une
forme sanguine, du premier degré. Un style polémique et sincère. De
l'attaque et de l'offense. Il fallait un pamphlet. Pour introduire ainsi le
combat en philosophie en même temps que la philosophie dans le monde
de la cogne.
Voici le philosophe-voyou - disciple renégat de Michel Onfray et de
l'hédonisme - qui vous propose un art de vivre le quotidien dans le
plaisir et la souffrance, pour le meilleur et pour le pire.
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