"Louis Fieu (1879-1973) fréquente l'école jusqu'à
douze ans puis entre à la mairie de Carmaux. Auxiliaire à
l'octroi, puis rédacteur et enfin chef de bureau, il se lance dans
l'action politique et sociale dans le sillage de Jaurès dont il est
le secrétaire.
Premier adjoint de Jean-Baptiste Calvignac, puis maire et
député, il reste à la tête de la municipalité de Carmaux après
la défaite de 1940. Accusé de Maréchalisme et exclu du parti
socialiste à la Libération, il se tient jusqu'à sa mort et - malgré
sa réintégration en 1950 - à l'écart de toute vie politique.
Jacques Castagné, vérifiant et recoupant avec d'autres
témoignages, situe et commente un document capital pour
l'histoire du Carmausin pendant la Seconde guerre mondiale, et
essentiel pour la compréhension de l'époque, le procès-verbal de
la délibération du 30 décembre 1943, montrant que c'est
uniquement à la demande expresse et unanime de tout le
Conseil municipal, du Syndicat des mineurs, de la Section
socialiste et de toutes les organisations représentées, que Louis
Fieu s'est maintenu à la tête de la mairie.
Préfacé par sa petite-fille, Dany Fieu, et introduit par
Robert Fabre, cet essai d'une histoire sans fard fait la lumière
sur cette période trouble et dépasse le local. Au-delà de
l'histoire "officielle", c'est un Louis Fieu intègre et résistant qu'il
nous restitue, pleinement démocrate et respectueux de la
discipline de son parti, et qui a bien mérité de la ville de
Carmaux." ...
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