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Passeurs culturels d’hier et d’aujourd’hui, les écrivains, poètes, traducteurs n’ont eu de cesse de renouveler l’aventure de la recréation des œuvres littéraires. L’ouvrage Littératures en mutation-Écrire dans une autre langue présente l’éventail de quelques auteurs explorateurs du Siècle d’Or, XXe et XXIe siècles qui ont choisi de passer le cap d’une frontière linguistique dans leur propre œuvre. Il ne s’agit guère d’une simple manœuvre mais d’un choix de passage à l’étrangeté de la langue littéraire afin de renouveler les horizons d’attente du lecteur.
Ce volume remémore l’âge baroque de Luis de Góngora écrivant un sonnet en espagnol, latin, italien, portugais et bascule dans le monde contemporain en réunissant l’argentin José Luis Borges, l’espagnol Jaime Gil de Biedma, le français Jacques Darras qui ont choisi pour navigation littéraire d’écrire des poèmes en anglais. La romancière dominicaine Julia Alvarez réinvente ses origines également dans la langue anglaise. Tandis que les romanciers Agustín Gómez-Arcos, Jorge Semprun, l’écrivain et dramaturge argentin Copi, le péruvien César Moro, l’espagnol Juan Larrea ou encore le chilien Huidobro passent de l’espagnol au français et vivent un destin d’auteur français le temps d’un passage ou d’une vie. L’écriture de Linda Lê, écrivaine francophone d’origine vietnamienne, la langue inventée en création chez l’Antillais Daniel Maximin et le plaisir du verbe chez Salman Rushdie atteignent les rivages des Vocables sans ombres.
Écrire dans une autre langue cultive donc le bilinguisme littéraire : l’entre-deux catalan et espagnol chez les poètes Pere Gimferrer et Jenaro Talens. Un défi créateur qu’incarne l’écriture du roman Como fiel amante o la invención del Lazarillo de l’hispaniste et comparatiste Daniel-Henri Pageaux lequel invente une poétique d’auteur au Lazarillo de Tormes. Le lecteur retiendra également l’incroyable sortie de piste linguistique de l’écrivain péruvien d’origine serbe, Goran Tocilovac pour qui il n’y a pas d’ambiguïté : la langue de passage est une langue d’amour, du chant de soi-même dialoguant avec l’imaginaire littéraire.