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Un homme erre, anonyme, étranger, dans « un désert de pierre » qui lui est aussi un refuge : la ville. Il y a vécu, il y a aimé. Il a oublié. Mais qu’est-ce qu’on appelle oublier ? Perdre la mémoire de ce qui est négligeable ? Le narrateur amnésique peut se rappeler des impressions d’enfance, des objets, une statue égyptienne, un cri de femme, des gestes, le séjour qu’il fit dans une maison de santé, les trois pensionnaires qui étaient ses compagnons : ce ne sont que maillons d’une chaîne brisée. Il ignore même quels liens l’unissent à la famille Mézérange, mère, fils et bru, chez qui il dîne chaque soir — sauf à se dire que Marie Mézérange, cette jeune femme qu’il a peut-être aimée naguère, détient la clé de son mystère personnel. Il voudrait ou recommencer une autre vie, ou percer le secret de l’ancienne ; il tente de retrouver, ou d’inventer, le fil d’un destin, de réintégrer l’intérieur du désert vivant qu’il domine, détaché. Mais les paroles qui devraient « agir », assurer la communication entre rêve et réalité le trahissent : il ne pourra plus qu’« écouter la musique encore et toujours ».