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Face à la mondialisation, et à ses conséquences sur l'économie française, le débat politique s'est polarisé autour de deux positions radicales : soit l'acceptation pure et simple des règles du jeu libérales, supposées indépassables et imposées par la mondialisation ; soit, à l'inverse, un rejet de ces règles et le recours à une autre politique économique, centrée sur l'espace national ou sur une Europe libérée des contraintes de Maastricht. Dans cet essai, Anton Brender entend montrer que ce dilemme n'est pas pertinent : refuser la globalisation financière, la concurrence planétaire, et même la monnaie unique européenne, aurait des conséquences sociales et économiques plus graves encore que celles que l'on prétend éviter ; mais cela ne signifie pas que la France ne dispose plus, pour autant, de marges de manœuvre. Dans un style très accessible, nourri de nombreux exemples concrets, Anton Brender montre que les menaces, réelles, liées à la mondialisation, peuvent être contournées : la politique économique et l'ensemble de la société doivent, pour cela, constituer comme priorité l'impératif de solidarité. Cela suppose un énorme effort d'investissement, dans toutes les activités qui participent à la formation et à la cohésion sociale : aujourd'hui, le front de la compétition entre nations n'est pas l'entreprise, mais l'école, l'hôpital, la justice, la sécurité sous toutes ses formes. Là aussi sont les emplois – hautement qualifiés – de demain. Encore faut-il le voir assez tôt, former à temps ceux qui seront capables de les occuper et accepter les prélèvements fiscaux, sans lesquels ils ne pourront être rémunérés. C'est à cette prise de conscience que ce livre salutaire entend contribuer.