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"À quoi tient l’image de marque ? À très peu de chose en vérité. La chirurgie esthétique eût-elle existé sous les pharaons, la réputation d’une Cléopâtre au nez mutin n’aurait pas dépassé celle d’une malheureuse Sissi impératrice du Nil. Mon problème est évidemment différent. Quand on mesure 1 mètre 98, on ne se réduit pas comme un vulgaire sauté de veau sous prétexte que ces quelques centimètres superflus risquent de vous être préjudiciables. Petit et gros, la Coupole m’aurait peut-être déjà ouvert ses portes. Seulement voilà : grand et mince, me voilà à tout jamais affublé d’une sorte d’étoile jaune de dandysme. L’image de marque n’est pas seulement un handicap gênant, c’est surtout un impitoyable bromure intellectuel qui défigure tout ce que l’on tente. Je n’en veux pour preuve que la série d’interviews qui suit. Effectuées par des journalistes de tous bords, intelligents ou stupides, amicaux ou franchement agressifs, intrigués ou d’une évidente mauvaise foi, elles semblent les carbones inconscients d’une caricaturale interview-type. Comme si, hypnotisé par l’image de marque, on n’avait fait aucun effort pour découvrir cet autre Vilallonga : moi-même. Dirais-je que j’ai tout mis en œuvre pour dynamiter cette fausse vision des choses ? L’échec est là, agaçant, dans ces pages. Ces journalistes, si compréhensifs après une heure de conversation, ne m’avaient pas écouté, moi. Ils n’avaient retenu que ce que, par ma bouche, disait l’autre. La solution ? Je la cherche encore." J. L. de V. Il fallait la plume, le cynisme et la désinvolture de José Luis de Vilallonga pour mener à bien pareille entreprise. Dans cette suite de sketches empoisonnés d’humour, dans cette chasse aux images, il s’est constamment amusé à détruire la sienne, se promenant dans ces pages, armé d’un revolver dont les coups feront rire. Le regard pétillant et moqueur, il semble qu’il ait oublié de se prendre au sérieux. C’est ce que l’on attendait de la part du romancier de Fiesta, du peintre lucide et cruel de Gold Gotha.