
La doctrine libérale est le plus souvent perçue comme l'apologie d'un marché auquel serait soumis hommes et ressources naturelles : les premiers y trouvent à la fois leur bien être et un relatif asservissement, les secondes y sont réduites à l'état de marchandises.
Cet ouvrage traque le vrai visage du libéralisme, philosophie politique dont l'ampleur une fois compressée et réduite au domaine économique devient caricature. L'auteur interroge les grandes œuvres libérales en regard des questions environnementales aujourd'hui pressantes. La société libérale, telle qu'elle a été conçue par ses pères, est irréalisable hors du respect des droits fondamentaux reconnus à tout être humain, garantis par l'Etat, et se fonde sur une éthique partagée. Protection de la nature, équilibre des anthroposystèmes et autres préoccupations externes aux processus mercantiles y trouvent leur place.
Ces limites internes au libéralisme, et posées par les fondateurs suffiront-elles aujourd'hui à garantir la pérennité d'un environnement viable pour la nature comme pour l'homme ou de nouvelles règles fondamentales doivent-elles être forgées ?
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