Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Il n’est pas facile, par les temps qui courent, de se faire l’esprit libre et la voix claire. Naguère, les impostures de l’intelligence et les sottises du cœur pouvaient être facilement démasquées. Elles ne s’enveloppaient pas des nuages philosophiques et politiques que dégage la logorrhée contemporaine. Je dis que nous vivons, à gauche, une sorte de terreur intellectuelle (à-bas les profs !) faite d’un subtil mélange de pathos humaniste, de dévergondage philosophique, de moraliste rengorgé, d’avant-gardiste sourcilleux et de passéisme répugnant. Je dis que l’intellectuel de gauche est terrorisé. Il a peur de tout : du fascisme, de Roland Barthes, des sous-développés, de Lacan, de Maurice Duverger, des femmes, des ouvriers, des jeunes, de tout et de son ombre. Il a peur d’être pris en flagrant délit de pensée libre et claire et comme sa lucidité devrait payer le prix de quelque solitude il veut bien risquer une idée mais à condition de la truffer d’abord des conformismes, des timidités et des conforts intellectuels de l’heure ! J’ai voulu, dans cette « Lettre Ouverte » essayer de prouver qu’on pouvait écrire en liberté. Je ne doute pas d’être mal lu par certains. Qu’ils soient assurés, en tout cas, de ma bonne foi. Je leur souhaite la même. Jean Cau