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Entre la chute du mur de Berlin et la crise du Golfe, il ne s’est écoulé qu’un printemps. À peine le temps de virer de cap pour les hordes pimpantes et toujours renaissantes des « va-t-en-guerre ». L’Est se calme, c’est au Sud qu’il faut porter le feu. Bruits de bottes, tambours de guerre et discours des chefs qui promettent, avec grandiloquence et la main sur le cœur, champs de ruines et monceaux de cadavres. Inacceptable, dit Jacques Gaillot, la fatalité de la guerre n’existe pas. Il faut combattre la guerre elle-même, ses horreurs, ses démons, ses clairons ; la guerre des marchands de canons et des médailles posthumes, la guerre de la morale bon marché quand il s’agit de la peau des autres. Lettre ouverte aux foules apathiques, marchant au pas résigné d’une fausse fatalité lâchement acceptée. Qui a dit que Jacques Gaillot devait se taire ? Qui a dit qu’on le ferait taire ? Fantassin de la non-violence, l’évêque d’Évreux refuse de rentrer dans le rang. Il destine cette lettre ouverte, poignante de sincérité et de foi, à tous ceux que l’on trompe en leur faisant prendre la défense des intérêts particuliers les plus sordides pour une croisade universelle que ne dicteraient que le droit et la vertu ; à ses frères, les évêques, silencieux et sourds, qui estiment la bombe plus sûre que l’Évangile et n’hésitent pas à se faire les chantres de l’honneur guerrier. À ceux qui prêchent la guerre et la font faire aux autres.