
À la sortie de cet album,
j'ai supposé qu'il s'agissait
d'un disque superficiel,
que j'étais au-dessus de ça.
Une décennie plus tard,
je ne vois plus l'intérêt
à tout considérer avec
condescendance ; c'est
en dessous, à la surface
que se situe l'action, vers
la première couche des
profondeurs insondables.
C'est là que nos coeurs
se font maltraiter, tout en
continuant de battre. Et c'est
vrai que ça continue encore
et encore. L'histoire dit vrai.
C'est quelque chose de grand,
de spectaculaire, et ensuite,
autant en emporte le vent.
En 1998, Céline Dion envahit la planète
avec son titre «My Heart Will Go On»
qui accompagne le triomphe du block-buster
Titanic. De sa province natale
du Québec jusqu'au chauffeur de taxi
bangladais, personne ne peut éviter le
phénomène et le succès est incontestable.
Pourtant, de nombreux médias
et spécialistes s'acharnent sur Céline
Dion qui devient à la fois la pop star la
plus célèbre et la plus détestée de son
époque. Carl Wilson, en bon critique
musical qui se respecte, fait partie des
détracteurs. Mais, plutôt que de retourner
le couteau dans une plaie déjà bien
agrandie par des années de sarcasmes et
de dédain, il propose d'étudier le pourquoi
de ce rejet. Pourquoi pense-t-on
nécessairement que tout ce que nous
n'aimons pas relève du mauvais goût ?
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