À travers un personnage comme Ludwig Mies van
Der Rohe, acteur incontournable dans l'urbanisme du siècle
dernier, le devoir de tout sociologue, éducateur, politique et,
à plus forte raison, ici, architecte et paysagiste est de questionner
sa responsabilité face aux évolutions qui agitent le
monde. Une des principales responsabilités consiste à prendre
la mesure d'une réalité radicalement complexifiée, depuis
les fameuses années 70, fondées sur un avenir radieux,
le progrès en toute chose.
Première confession post-mortem de Mies ;
«Moi, Ludwig Pantagruel-lady Gaga me repens
de ne rester dans l'histoire que comme le personnage qui
inventa les tours translucides, glänzend, charnelles, telles
des phallus dressés vers le ciel, pour indiquer sa façon
d'avertir «ici est érigé le centre urbain du monde, la
Générale d'économie, d'éjaculation, d'argent, de putes,
de traders et leurs bulles, de politicards, papes, émirs,
affluez, venez, copiez, le monde nous appartient... !»
Cet essai s'oppose à tous les théoriciens et critiques
qui, en glorifiant Mies sans nuances, sans comprendre
son appel à l'évolution, l'ont cadenassé pour la vie et pour
l'au-delà... Je suis fou de joie de l'éclat de son testament,
de cette repentance vis-à-vis des gestes qui l'ont emprisonné...
Pourquoi écrire "Less is more" alors que les auteurs,
avec un culot et un respect total, affirment qu'il faut pour
contenter le Maitre, plutôt écrire : «Less is too much !»
- Claude Parent
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