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Ce sont les Alpilles vibrantes de soleil, le Ventoux des frimas, le charme des coteaux d'Aix, la Crau désertique, les terres vierges de Camargue et le delta du Rhône où nichent les oiseaux d'Afrique. Et la mystérieuse Escarboucle... Puis, les rivages bleus où bat la Méditerranée. Enfin, Marseille et les Marseillais. Je me suis demandé si les habitants du Vieux-Port n'avaient pas saisi, avec ravissement, cette bénédiction géographique, pour justifier l'indépendance d'un caractère original, qui surprend peut-être quelquefois, mais ne peut jamais laisser indifférent. Comme un bel aïoli. C'est pourquoi, j'ai choisi d'évoquer ce passé et ces jours, ceux qui se portent simplement, sans habit du dimanche, sans faire de chichis. Prenez un rameau d'églantier ; cela part dans tous les sens, c'est touffu et, pour tout dire, sauvage. Si vous le greffez, vous en faites un rosier. Mais, attention, chez nous on pratique volontiers, sur la réalité, une sorte de greffe : un petit quelque chose, qui se rajoute à la vérité-vraie, pour en faire une vérité... vraisemblable. À Marseille, ce greffon verbal naît parfois de l'imagination, mais il jaillit toujours du cœur. Quand mon regard se pose sur ce Midi que j'aime, je considère le bois dur de la réalité et je me dis : Ô Franck, si tu taillais tes rosiers... Je crois que je vais demander un petit coup de main à monsieur Brun, César, Vincent Scotto, Fanny et Marius. Jardiniers de l'imaginaire, les Provençaux sont passés maîtres dans l'art de la bouture narrative. En la matière, je ne suis qu'un jardinier amateur. Heureusement, chez moi, c'est atavique. La colline où je suis né s'appelle Aux Mille Roses.