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Ce livre est l’itinéraire d’une femme à travers ce que la formule conventionnelle désigne pudiquement sous le nom de « longue et cruelle maladie ». Ce cancer, Odette Thibault n’a pas peur de le nommer, et elle en parle, dans le but précisément de dédramatiser et de démystifier un des tabous de notre humanité moderne, toujours en proie à la peur et à l’angoisse de la mort. Elle ne cherche ni à se leurrer, ni à nous leurrer. Elle est ce qu’elle a toujours essayé d’être, toute sa vie : authentique. Odette Thibault, auteur de quatorze essais structurés, s’offre ici le luxe d’écrire « à bâtons rompus », et au jour le jour, comme elle est obligée de vivre désormais. Ce cancer, dit-elle, « n’est pas la chose la plus importante de ma vie », et les causes pour lesquelles elle milite — le féminisme, la justice, la liberté, la paix — l’aident à lutter contre lui. C’est toute une réflexion sur la vie et la mort qu’elle nous livre, avec la sensibilité vibrante qu’on lui connaît, la profondeur de sa pensée, l’étendue de ses connaissances et, aussi, avec cet humour qui est, dit-elle, « ma drogue contre le désespoir ». Ce livre émouvant, qui se lit comme un roman, ne nous parle, après tout, que d’une vie parmi tant d’autres — mais une vie riche et pleine, ce qui l’autorise, à ses yeux, à y mettre le terme choisi, au moment venu car, dit-elle, « les écrivains meurent aussi ».