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Pendant dix-neuf siècles au moins, l’Église et ses théologiens n’ont cessé d’éprouver, pour la femme, des sentiments contradictoires. On aimait sa douceur, sa virginité, ses maternités. Mais on la soupçonnait, au plus profond d’elle-même, de rester éternellement une putain, une sorcière et une imbécile. Même les saintes ont été souvent mal vues par l’Église, car elles essayaient de sortir de l’anonymat d’une façon contraire à la modestie de leur sexe. Pendant des siècles, l’Église n’a voulu que la soumission. Elle s’est opposée, à peu près constamment, à la libération de la femme, à son enseignement, à son accès à la culture et au monde du travail, aujourd’hui encore à son ordination. D’où vient ce mythe de l’infériorité féminine, qu’on retrouve à peu près dans toutes les religions, en tout cas dans le judaïsme et dans l’islamisme ? Eve est la première coupable. Elle a précipité l’humanité dans le péché. Depuis la pomme fatale, les femmes ont été accusées, par l’Église, de porter des tares infamantes : « être imparfait » pour saint Thomas, « produit d’un os surnuméraire » (Bossuet), « porte du Diable » (Tertullien), « sac de fiente » (Odon de Cluny), elle a été regardée par les religieux avec crainte, et parfois même avec horreur. Cette histoire de l’antiféminisme chrétien éclaire les combats actuels sur la contraception, l’avortement, le préservatif, etc.