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Régine Robin est décédée en février 2021 des suites d’un cancer. Jusqu’au dernier moment, elle a travaillé avec Stéphane Lépine à ce qui devait être son dernier livre. Pourquoi des entretiens avec Régine Robin alors que bon nombre de ses textes ont déjà une portée autobiographique ? Parce que Régine Robin fait partie de ces voix parallèles au sein de la communauté intellectuelle du Québec qui nous apprennent beaucoup sur nous-mêmes même lorsqu’elles ne nous interpellent pas directement. Régine Robin était l’une de ces voix critiques, à la fois entièrement engagée dans la société québécoise et en marge de celle-ci. Née ailleurs, vivant un peu partout dans le monde, surtout en France, mais demeurant toujours attachée à Montréal en raison de son travail universitaire et du caractère multiple, bigarré, voire hétéroclite de cette ville. Lire ces entretiens, c’est entrer à la fois dans la bibliothèque et dans la mythologie de Régine Robin. Plus encore qu’une introduction à son oeuvre, c’est une invitation à comprendre le discours de l’exil, de l’extériorité, ce qui est peut-être au final le meilleur moyen d’enfin répondre aux vieilles antiennes du discours identitaire.