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Il y a quarante ans, on ne parlait que d'eux. Ils faisaient la une des journaux quand on les mettait en prison ou quand on les echangeait au milieu d'un pont. Et puis le camp communiste a bascule. Ils ont presque totalement disparu de la scene, balayes par les peuples et les anciens apparatchiks reconvertis en democrates. Depuis quelques annees, les dissidents reapparaissent un peu partout. Comme leurs aines, ils refusent la lutte armee et rejettent la violence. Ils n'ont pas d'ambition politique: ce sont des individualistes. Leur demarche est d'abord ethique. Ce qu'ils ont sous leurs yeux les revolte et ils decident de reagir, c'est tout. Comment ? En inventant des formes d'actions, a leurs risques et perils. Michel Eltchaninoff est alle les rencontrer, la ou ils vivent. A Teheran, ou une jeune femme qui ne supporte pas l'obligation de porter le voile enregistre un clip sur un toit de la ville et danse tete nue en compagnie de garcons. En Belarus, ou des opposants, epuises d'avoir pris tant de coups, creent des revues et des galeries d'art pour survivre sous la chape de la dictature. En Inde, ou le successeur du Dalai Lama, le 17e karmapa, s'est refugie et tente de faire esperer le peuple tibetain en voie de disparition. Qu'ils vivent en regime dictatorial ou dans un Etat corrompu, ils creent ou redecouvrent des moyens d'expression originaux. Loin des faux dissidents de l'extreme-droite complotiste d'aujourd'hui, loin des lassitudes occidentales, ils decident de faire de leur vie quelque chose dont ils puissent etre fiers.