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Les grandes questions qui agitent notre époque sont connues grâce aux “mass media” et aux sondages d’opinion. L’Église médiévale, elle aussi, s’était, au XIe et au XIIe siècle, créé de tels instruments. Ce sont les Rouleaux des Morts. Lorsqu’un moine mourait, sa communauté l’annonçait à d’autres religieux afin de demander des prières pour le repos de son âme. Un messager prenait donc la route, porteur d’un parchemin. Le scribe du prochain monastère cousait sa réponse à la suite, commentant l’avis de décès, et souvent en profitait pour développer ses idées. Après des mois de pérégrinations en Gaule et dans les pays voisins, l’émissaire revenait dans son monastère. Le Rouleau, long parfois d’une dizaine de mètres, était alors archivé. Les sources “officielles” de l’époque nous avaient dissimulé la crise religieuse et intellectuelle que les Rouleaux des Morts, littérature collective et peu surveillée révèlent, nous livrant un XIIe siècle tout à fait imprévu.