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De ses deux sœurs italiennes, le cardinal Jules Mazarin eut sept nièces, qui devinrent vite célèbres : Anne-Marie et Laura Martinozzi, Vittoria, Olympe, Marie, Hortense et Marianne Mancini. Invitées, encore enfants, à venir vivre en France, elles s'adaptèrent d'autant mieux à leur nouvelle patrie que trois d'entre elles furent élevées au Palais-Royal, avec le futur Louis XIV, partageant ses jeux et certaines de ses études. Quand elles en eurent l'âge, le cardinal tint à leur faire contracter des mariages qui puissent servir autant les intérêts de la France que ceux de la famille Mazarin. Il y réussit si bien, que ces jeunes femmes de condition honorable mais modeste, n'allaient pas tarder à participer aux fastes de l'Histoire de France et d'Europe. Apparentées aux plus grandes familles, aux Condé, aux Savoie-Carignan, aux Richelieu, aux Colonna, aux Bouillon, aux Turenne, les sept Mazarinettes, comme les appelaient les Parisiens, eurent maints descendants illustres, à commencer par les derniers Stuart. Mais ce qu'on retiendra surtout de ces existences hautes en couleurs et riches d'anecdotes piquantes, comme des portraits qu'en ont tracé le duc de Saint-Simon ou Mme de Sévigné, c'est l'extraordinaire liberté d'allure et de pensée dont surent faire preuve, au sein d'une Cour assez compassée, ces sept petites Italiennes non dépourvues d'esprit, et dont l'une d'elles au moins fut à deux doigts de devenir reine de France.