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Éclipsée par le téléphone, la correspondance tend à disparaître. Or, elle apportait aux relations humaines une dimension particulière irremplaçable. Un hasard a incité Alfred Fabre-Luce à renouer avec cette tradition. En janvier 1973, raconte-t-il, un texte publié me valut une lettre remarquable d’une femme que je n’avais jamais rencontrée, mais que je connaissais et admirais pour avoir lu ses livres ou articles, et pour l’avoir écoutée sur les ondes… Nous n’avions pas les mêmes amis. J’aurais pu continuer à m’intéresser à elle sans jamais la rencontrer. Mais, puisqu’elle m’avait écrit, je ne la laisserais pas « repartir ». Il ajoute : Sa lettre et ma réponse furent suivies d’une visite. Nos relations continuèrent ensuite sur les deux plans. Il nous est même arrivé de venir à un rendez-vous tenant chacun à la main une lettre qui contenait les derniers échos de la conversation précédente… J’adressais à E., dans des instants de loisir et de solitude, tout le « surplus » de ma vie — le plus important parfois, en tout cas le plus spontané. Cependant en 1974-1975, des lettres à C. succèdent aux lettres à E. Le scripteur change de partenaire, dans l’espoir fou de changer d’identité. Dans une correspondance, on cherche à plaire (ou à déplaire), on s’adapte à une curiosité, on reçoit des réponses qui vous font rebondir, on polémique parfois. On ne va pas toujours où l’on voulait aller. Une correspondance, c’est une aventure. Les lecteurs du livre y participeront.