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À travers trois années de son journal — 1968, 1969, 1970 — Michel Droit nous livre un témoignage inédit, et souvent capital, sur une période particulièrement riche et décisive de notre histoire contemporaine. C'est, en effet, cette forme qu'il a choisie afin de révéler, notamment, le contenu des nombreux entretiens privés qu'il eut avec le général de Gaulle durant les événements de mai-juin 1968, avant le référendum d'avril 1969 et, finalement, à Colombey, au printemps et durant l'été 1970. Ainsi, apparaissent, tour à tour, plusieurs de Gaulle, tels qu'ils n'avaient jamais été décrits sous la plume d'un témoin direct : à la fois présent et absent par rapport aux drames qui se déroulent autour de lui, déterminé et désabusé, aimant causer de tout au soir d'une journée de travail ; enfin, à la Boisserie, gentilhomme-campagnard et observateur détaché des choses avec lesquelles il n'a plus rien de commun. On fait aussi, pour la première fois, connaissance d'une Mme de Gaulle complètement étrangère à Tante Yvonne. Mais beaucoup d'hommes responsables de notre destin surgissent également, au hasard de ces pages, sous un jour inattendu : Georges Pompidou parlant, en juin 1968, de ses désaccords avec le Général sur la participation et du traitement chimiothérapique qu'il subit déjà ; Valéry Giscard d'Estaing s'inquiétant, au début de cette même année, de la prochaine élection présidentielle, seulement prévue pour 1972, et critiquant les tendances à la démagogie de J.-J.S.-S., etc. François Mauriac, André Malraux, de nombreux écrivains et artistes sont les autres personnages de cette chronique originale de notre temps. Pourquoi Les feux du crépuscule ? Parce que, écrit Michel Droit, durant ces années 1968, 1969, 1970 : J'ai parfois cru deviner, entre les rayons et les ombres de l'actualité, comme les feux d'un crépuscule.