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Mais voilà, de son vivant, on n’entrait pas dans sa bibliothèque.
Enfin, moi, je n’y entrais pas. On ne m’y a pas invité, et je n’aurais jamais osé. Lui, à son bureau, me demandant ce que je veux, au milieu de tous ces livres, c’eut été impossible. La première fois que j’ai eu droit de pénétrer le saint des saints, ce fut, au lendemain de sa mort, pour lui rendre visite. Les bouquins comme garde d’honneur, tirant toutes les quatre secondes une salve silencieuse, encadrant les buissons de roses et les couronnes aux formules convenues, et au milieu, lui dans sa boîte ouverte, mains jointes, digne. Chaque livre sans doute rêvant secrètement de prendre place entre ses phalanges, pour une ultime lecture, le choix dernier.
Un hommage vibrant à la littérature
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Ce roman a remporté le prix Première 2009
À PROPOS DE L'AUTEUR
Nicolas Marchal est professeur de français et écrivain dans la province de Namur. Il compte aujourd'hui plusieurs romans à son actif, dont Les conquêtes véritables et Agaves féroces
EXTRAIT Oui c’est vrai, elle n’a pas tort, d’ailleurs elle pense toujours à tout, on sera bien mieux ici en attendant, pour les enfants c’est l’idéal, le grand aura de l’espace pour jouer, des arbres et des escargots à écraser, de drôles de pierres à retourner, des choses molles, et puis pour le petit, qui vient juste de naître c’est parfait parfait, une salle de bains incroyable pour bien ranger toutes ses liquettes, une cave pour la machine à lessiver, et la cuisine mon amour tu te rends compte la cuisine, presque de restaurant. Mais bon. Il y a cette odeur de vieux. Cette satanée présence de vieux dans chaque objet. Cette tapisserie en velours vert foncé. Les deux renards empaillés, gueules ouvertes, dans le hall d’entrée. Les meubles massifs en chêne et les ferronneries lourdes. Les fenêtres à vitraux mauves. Et puis il y a la bibliothèque. Enfin le bureau. Son bureau à lui.