Aujourd'hui Les Cabannes, que la route nationale 20 a déserté, s'épanouit sur les pistes enneigées du plateau de Beille, accueille les touristes dans son village vacances et privilégie ses sentiers de randonnée et ses activités de plein air.
Les Cabannes, si l'on excepte sa participation indirecte aux guerres de religion, ne s'est fait remarquer dans aucun événement majeur de l'histoire de l'Ariège ; aucun de ses enfants n'est devenu vraiment célèbre ; aucun de ses monuments ne figure dans le répertoire des sites archéologiques essentiels de l'Ariège. Et pourtant Les Cabannes vaut d'être découvert et aimé. D'abord pour la douceur de son air ; ensuite pour la tranquillité dont s'enveloppent ses collines environnantes ; enfin pour la sagesse et le rythme paisible dont s'emmitouflent ses habitants. Si Paul Baby réécrivait aujourd'hui cette monographie de Les Cabannes il ajouterait probablement un chapitre sur la «qualité de la vie» et il donnerait une excellente note à ce chef-lieu de canton de la Haute-Ariège.
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