
1852. L'École normale de gymnastique et d'escrime de Joinville-le-Pont est créée dans la redoute de la Faisanderie, un ouvrage militaire des fortifications de Saint-Maur, en limite est du Bois de Vincennes et du plateau de Gravelle.
Au-delà de ses prérogatives initiales qui consistent à former des moniteurs militaires de gymnastique, l'École va rapidement s'impliquer hors de l'espace propre à l'armée en profitant de la double opportunité de l'obligation de la gymnastique dans les écoles publiques et de l'absence de dispositifs de formations à l'éducation physique scolaire.
Mais sa sphère d'influence, comme le démontre cet ouvrage, ira encore bien au-delà.
Que reste-t-il aujourd'hui de l'oeuvre de Joinville, cent cinquante ans après son ouverture, soixante après sa dissolution dans une institution civile qui, du CNMA à l'INS, devait, en intégrant l'ENSEP, donner naissance à l'INSEP? Comment pouvons-nous penser cette filiation autrement qu'en termes de généalogie?
Comment le sport, après avoir émergé à la fin du XIXe siècle, a-t-il traversé le XXe siècle? En France mais aussi chez nos voisins immédiats?
C'est à ces questionnements que s'est efforcé de répondre le colloque organisé par l'Iconothèque, dans le cadre des Entretiens de l'INSEP, les 14, 15 et 16 mai 2002.
Pierre Simonet
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