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En 1881, Jules Ferry institue l’école laïque, gratuite et obligatoire. Une démocratisation qui passe par un recrutement massif d’instituteurs. Bons élèves issus de milieux populaires, souvent fils de paysans, les « hussards noirs » bénéficient d’une ascension sociale qui fait d’eux de véritables « notables du savoir ». Les femmes ne sont pas en reste, avec la création d’écoles de garçons et de filles, ce qui féminise largement le corps enseignant. Bientôt, les instituteurs s’imposent comme un groupe social fortement attaché à une République qui leur a donné leur « chance », en rivalité avec les prêtres dans la formation des enfants. La loi de 1905 établissant la séparation des Églises et de l’État signe la victoire des instituteurs, renforçant encore leur identité. Du recrutement des maîtres à leur formation dans les écoles normales ; de la discipline à la « leçon de choses » ou à l’instruction civique ; du tableau noir à la distribution des prix ; Xavier Darcos dresse un tableau pittoresque du quotidien des instituteurs à l’époque de Jules Ferry. Riche de témoignages et d’anecdotes, L’École de Jules Ferry ne néglige pas la réflexion sur l’école et la laïcité aujourd’hui, thèmes de la loi du 3 mars 2004, dont l’auteur, alors ministre, fut l’un des principaux promoteurs.