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Je suis d’une famille de chasseurs, d’embusqués, de poseurs de pièges. On me faisait marcher en avant, à grandes enjambées briseuses de souches et de silence, pour faire sortir le lièvre de sa cachette, s’envoler la perdrix du bouleau, se rapprocher le gibier des fusils. Je n’étais pas tireur, mais « vacarmeur », celui qui n’aperçoit pas la bête qu’il traque, mais la cherche, la devine dans les limbes de la fardoche. Je n’ai pas choisi : traqueur je fus, traqueur je suis resté. Je marche sans cesse sur des sentiers de traverse, à l’affût, attentif, inquiet et espérant. Éternel «vacarmeur», je fais toujours lever un gibier que je ne vois pas. Écrire, c’est cela : faire lever le gibier, écouter tirer les autres, dans un lointain très proche. Avec Le Vacarmeur, Robert Lalonde donne la suite du Monde sur le flanc de la truite. Dans une prose qui cerne le mystère avec une extraordinaire précision, il nous conduit au plus près du cœur ardent de l’acte créateur. Encore une fois, nos guides se nomment Rick Bass, Michel de Montaigne, Annie Dillard, Flannery O’Connor, Jean Giono ou Gabrielle Roy. Encore une fois, l’auteur fait participer la littérature à une célébration en même temps païenne et sacrée du monde et de la nature.