«C'est démence que de vendre le pays pour s'y faire roi.
République d'ossements, il sera, ton peuple, de chiens le jour et de chats la nuit, qui à même nos bouches ont bu nos derniers soupirs, et de l'humaine viande de nos chairs encore humides de douleur, se sont repus.
Jusqu'à tant que vienne notre mort, que soit ton hymne d'aboiements et de miaulements. Un lugubre cantique convient à l'inhumaine patrie.»
Après l'œuvre de mort des guerriers, apporter aux cadavres les soins humains. Cependant, ne pas les enterrer dans la nuit de l'oubli ; mais érigeant dans la lumière de la conscience des tombeaux transparents, œuvrer pour le face à face des visages des morts avec les masques des criminels. Tel est le parti du poète.
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