Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Très actif depuis mars 2019, le Syndicat des immenses, à l'initiative du projet, réunit toutes les semaines des immenses (acronyme d'Individu dans une Merde Matérielle Énorme mais Non Sans Exigences), à savoir des personnes en non-logement ou en mal-logement. Et comme mal nommer les choses ajoute au malheur du monde, comme disait Camus, le Syndicat des immenses a conçu un lexique de pas moins de 200 néosanlogismes destinés à mieux penser la condition qui est celle des mal-logés, accompagné de nombreux "jeux linguistiques (et néanmoins drolatiques)" ainsi que d' "exercices littéraires (et néanmoins politiques)".
Cet outil de première nécessité, dans son enrobage ludique et attractif, a notamment pour ambition d'inviter tout·e un·e chacun·e à prendre conscience des "quatre piliers du sans-chez-soirisme persistant" que sont le hiérarchisme, l'allomorphisme, le nécropolitique et le désuniversalisme, afin de les éradiquer en réfléchissant à nouveaux frais à leurs enjeux politiques et à leurs perspectives sociétales. En effet, la Finlande est le seul pays européen où le sans-chez-soirisme (mot correct pour "sans-abrisme") diminue, au point d'arriver à zéro sans-chez-soi d'ici 2027. L'immense festival veut permettre au grand public bruxellois de se saisir, en connaissance de cause, de la question suivante: décidons-nous, collectivement, d'en finir également avec le sans-chez-soirisme qui brise des milliers de vie, puisque, la Finlande le prouve, c'est possible et, en plus, économiquement rentable?