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Nous vivons dans un monde où l'injonction d'indifférence a remplacé l'écoute et l'inquiétude, où le vacarme de la « réussite » a écrasé le murmure indistinct de l'autre, un monde de la vitesse, du virtuel et de l'oubli - quand la littérature, expression de la dualité paradoxale du moi et d'un autre, est la mesure du temps, la tentative hasardeuse de saisir l'insaisissable. Ce que veut la littérature, cet acte d'écrire, ce geste insensé de l'homme solitaire pour interroger sans fin son angoisse de vivre et fouiller par les mots, dans les mots, avec l'énigme de l'être, l'énigme du monde - ce que veut la littérature, c'est briser les carcans aliénants, les sommeils, les soumissions, les idées acquises-admises-reçues. Encore faut-il pour cela penser l'écriture comme le lieu d'un questionnement critique du monde, la source d'une interrogation subversive de la pensée. Ce qui implique un bouleversement de la structure, de la langue, de la conception et des schémas romanesques dominants, lesquels reproduisent à satiété un monde déjà mort : subversion de la pensée commune et du regard commun sur le monde, tels sont donc les vrais enjeux du roman. « Comment, disait Bataille, nous attarder à des livres auxquels, sensiblement, l'auteur n'a pas été contraint ? »