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État-Providence auquel tout le monde a recours en dernière instance, ou État-Moloch cherchant qui dévorer : la discussion, de nos jours, ne cesse de rebondir. D'élections en débats politiques, de sciences po en futurologies, d'idéologies en contestations, l'État se trouve toujours au centre de l'actualité. Comment en est-on arrivé à cet État infiniment plus puissant que les rois les plus absolus et pourtant, en même temps, si fragile, si contesté ? Nos États sont nés des guerres, de leurs contraintes collectives, humaines et financières. De la guerre de Trente Ans au conflit du Viêt Nam, notre humanité n'a connu qu'une seule longue oasis de paix, de 1815 à 1914. Nos États se sont, durant ce laps de temps, profondément transformés. La Russie d'Anne ou d'Élisabeth consacrait la moitié de ses ressources d'État à la Cour, alors que la France de Colbert la destinait à la guerre. La Prusse du Roi-Sergent dépensait les trois quarts de ses tributs pour ses régiments. Plus de la moitié de nos dépenses vont à l'économique et plus encore au social. Dans la crise de mutation fondamentale à laquelle nous nous trouvons confrontés et où il faudra, pour survivre, augmenter nos investissements et rééquilibrer le reste, il n'est pas inutile de voir comment s'est, dans le passé, opérée une autre adaptation, dont nous sommes issus.