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Pascal et Spinosa, l’ouvrage a l’ambition de les accorder. Le temps de l’esprit est venu, la raison ne rougit plus de la foi, la foi s’appelle désormais sagesse. L’auteur voit, dans le communisme, un instrument que Dieu se chargera de rompre, et qui n’a d’autre fin que d’aplanir les chemins de la Providence, il voit, dans le retour des Juifs, un signe de l’Apocalypse et la promesse de ce renouveau que l’univers attend. Car les traditions nous pèsent au lieu de nous porter, les fondements menacent de nous engloutir, et nos moyens parlent en maîtres. Nous n’avons plus qu’à tenter l’impossible pour être enfin à la mesure de ce monde, le rôle d’Israël étant de précipiter ce qui doit venir. Ce livre est une somme, il institue un ordre et ce qu’il évalue, il l’aura dominé. Moins que dilemme permanent, il est une sagesse, mais fondée en raison et, devant lui, tous les prestiges meurent. Il fait le jour, sans que le jour l’aveugle, et les chemins qu’il fraye à la lumière, il les rend accessibles : à l’appareil de sa logique, il semble que rien ne résiste, il va tout démêlant et pour le ranger à sa juste place. Il veut que l’ineffable parle, et que la loi réponde à ceux qui l’auront invoquée. Il aime la mesure, et sait que la mesure change, et que les changements feront les traditions à venir. S’il met le vague dans son jeu, ce n’est qu’afin de se jouer du vague et la légende qu’il dissipe, a-t-elle mérité de vivre ? Ce qu’il avance, nul ne l’osa dire ni penser, et parce qu’il l’affirme, on le saura demain. Le débat s’ouvre, il s’ouvre maintenant et voici la première pièce. Terrible audace ! Le livre ne l’était pas moins et depuis « L’être et le néant », c’est le message le plus ample et le plus cohérent. Le style en fait une œuvre littéraire et le rapproche des modèles de la grande époque.