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Au début du XIXe siècle, l’empire ottoman est encore un des plus vastes ensembles du monde, s’étendant des confins iraniens jusqu’à l’Atlas et des Carpates à la mer d’Oman. Depuis quatre siècles, les principautés roumaines de Valachie et de Moldavie font partie de cet ensemble en tant que tributaires de la Porte jouissant d’une large autonomie. Mais à mesure qu’il s’épuise militairement et que la corruption le ronge de l’intérieur, son emprise se fait plus lourde sur le pays roumain. L’indépendance n’est plus qu’un rêve ancien, les Principautés ont perdu jusqu’au droit d’élire leurs princes, devenus, en fait, de simples gouverneurs choisis par la Porte au sein de l’oligarchie du quartier grec de Constantinople, le Phanar. Avec les voyageurs occidentaux, nous découvrons, étonnés ou horrifiés, les mœurs des princes et des boïars affublés de leurs étranges costumes orientaux, la misère des paysans — mais aussi les trésors de leurs antiques traditions —, le drame des Tsiganes esclaves... Des « histoires vraies » jalonnent les chapitres. Vers 1800, dans la nouvelle conjoncture politique, tout va soudain basculer. De la France lointaine ont peu à peu filtré les « lumières » et les « bonnes manières », et les dernières vagues de la Révolution viennent se briser aussi sur les rivages de la mer Noire. Les modes et les mentalités changent. La noblesse, comme la bourgeoisie naissante, adopte en une génération, et avec passion, le costume et les idées de l’Occident... C’est ce passage d’un univers à un autre que l’auteur a cherché à saisir ici sur le vif.