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Le début des « Nuages et des ombres » se situe durant l’hiver 1894-1895, c’est-à-dire à mi-parcours dans la longue histoire du Reichsland. 1894, c’est une France de fin de siècle vivant les derniers soubresauts de la crise économique de 1873. Une France, qui, après la défaite de 1870, s’est peu à peu tournée vers les contrées lointaines, cherchant, dans la constitution d’un gigantesque empire colonial, l’oubli des territoires perdus lors de la signature du traité de Francfort. Ces territoires occupés d’Alsace et de Lorraine se sentent bien évidemment oubliés. Un certain nombre de scandales éclatent. La dernière affaire en date, c’est bien entendu l’affaire Dreyfus, qui divise profondément l’opinion publique. Nous retrouvons dans ce dernier volume, les mêmes personnages, autant affairés qu’auparavant à contrecarrer certains projets du Reich de Guillaume II. Ils savent pertinemment qu’un nouvel affrontement entre la France et l’Allemagne est inévitable. Que ce conflit sera beaucoup plus lourd de conséquences que celui de 1870. Dans cette Europe qui s’aveugle et entre endiablée dans le tourbillon de ce que l’on a appelé « la Belle époque », certains esprits clairvoyants pressentent cependant la tempête qui monte. Si Paris envoie ses espions outre-Rhin, Guillaume expédie les siens en France, car de chaque côté de la frontière, les enjeux sont considérables. Tous les coups, bien sûr, sont permis quand on agit dans l’ombre, l’essentiel étant de parvenir au but que l’on s’est fixé. Les informations concernant les plans d’état-major de chaque camp sont aussi recherchées que celles touchant aux armes nouvelles qui se mettent à pulluler en cette fin de siècle. Les services de renseignements, qui en étaient encore au stade du balbutiement quarante ans auparavant, tournent à présent comme de véritables usines. Bref, le réseau « Andlau » continue son bonhomme de chemin dans une tourmente où se succèdent joies et désillusions, espoir et découragement. Les membres de ce réseau savent intuitivement, que leur histoire sera balayée par l’Histoire.