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Qui songe encore aujourd’hui à Tirso de Molina en évoquant le nom de Don Juan ? Qui peut savoir ce que doit la définition moderne du « donjuanisme » à l’idée qu’a eue Molière d’adapter à son personnage des vers d’une élégie écrite par Ovide il y a deux mille ans ? Personne, à part les connaisseurs. Ne parlons pas de toutes les métamorphoses que l’histoire de Don Juan a subies depuis les Romantiques. Or c’est cela qui caractérise le mythe : la dissolution des spécificités marquantes d’une histoire dans la mémoire collective qui permet à cette histoire et à ses personnages de se réduire à ses éléments structurels fondamentaux. Comme le montre ici Jean Rousset, Don Juan, est devenu un mythe parce qu’il est devenu « un bien commun que tout le monde s’approprie sans jamais l’épuiser ». Admirable formule, qui suffi rait à résumer le caractère encore novateur et toujours indispensable de ce livre.
Jean Rousset (1910-2002), professeur à l’université de Genève, a été l’une des figures les plus marquantes de la critique littéraire de la 2e moitié du XXe siècle. Il a notamment révolutionné la compréhension de la littérature française du XVIIe siècle avec sa Littérature de l’âge baroque en France – Circé et le paon (1953) et apporté une contribution essentielle à l’histoire de la critique avec Forme et signification – Essai sur les structures littéraires de Corneille à Claudel (1962).
Georges Forestier est professeur à l’université Paris-Sorbonne (chaire « Études théâtrales du XVIIe siècle ») et membre senior de l’Institut universitaire de France (IUF).