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Je reviens au roman, après dix ans d'investigations littéraires par d'autres voies. Dans Le Milliardaire, j'ai tenté de dépasser le schéma romanesque d'un héros unique. Chacun de mes acteurs, chacune de mes actrices, je me suis efforcé de les décrire et de les analyser à fond. Bien s-r, l'ensemble de l'affaire gravite autour du milliardaire que je décris : un certain Fabre-Simmons régnant sur une entreprise complexe, industrielle et financière.
Dans cette jungle de l'économie moderne, il y a des drames. Un géant absorbe un autre géant par une Offre publique d'achat. Une dévaluation, accompagnée de certaines spéculations, peut amener une cascade d'événements plus ou moins tragiques, avec leurs répercussions humaines ; les rivalités deviennent celles des fauves ; et le simple fait de la lutte sans répit, des harcèlements continuels, des rigueurs plus ou moins impitoyables et des combinaisons plus ou moins retorses que suppose l'existence même - l'existence quotidienne - d'un magnat de l'industrie et de la finance, aujourd'hui, tout cela durcit infailliblement un coeur d'homme, tend à égarer son jugement, et le conduit peu à peu au césarisme d'une vieillesse omnipotente, solitaire et dorée. Je voudrais, en somme, montrer sur un être humain, et sur ceux et celles qui l'entourent, les stigmates de l'argent - en même temps que j'aimerais faire ressortir, moi qui ai longtemps vécu et travaillé dans ce milieu des milliardaires, l'extraordinaire malédiction qui s'abat sur ceux qui détiennent un excès de richesse temporelle. Le " Malheur aux riches ! " n'est pas une vaine formule. Pour ma part, j'ai trouvé, chez la plupart des hommes accablés de fortune que j'ai pu rencontrer, un mélange grandissant d'orgueil amer, de méfiance et de tristesse. "