Parmi les maréchaux de Napoléon, rares sont ceux qui n'avaient
fait l'objet d'aucune biographie. Avec Claude Perrin dit «Victor»,
voici comblé l'un des manques les plus criants de l'historiographie
napoléonienne.
Ce solide Lorrain, engagé volontaire à dix-sept ans comme canonnier
du roi, nommé général de brigade au siège de Toulon le même jour
que Bonaparte, lie dès lors son destin à celui du Premier consul.
Engrangeant les faits d'armes dès Marengo, puis Friedland, où il est
nommé maréchal, il se morfond trois ans dans la péninsule espagnole.
Il rejoint alors la campagne de Russie où il s'illustre en assurant le passage
de la Bérésina et le sauvetage de ce qui reste de la Grande Armée,
en retenant avec quelques milliers d'hommes, les armées russes à un
contre cinq. Il aura encore une conduite glorieuse sur la plupart des
champs de bataille jusqu'à la chute. Blessé en mars 1814, il ne participe
pas aux intrigues de Fontainebleau contre l'Empereur.
Comme la plupart des autres maréchaux, il fait allégeance au roi et
lui restera fidèle pendant les Cent Jours. Ministre de la Guerre, il reste
légitimiste jusqu'en 1830, où il s'oppose à Louis Philippe. Miné par ses
blessures, il s'éteint en 1841, trois mois après le retour des Cendres.
Avec une passion qui n'a d'égale que celle de son sujet, l'auteur
nous fait revivre aux côtés de Victor ses grandes batailles, comme les
bonheurs et les épreuves de sa vie civile.
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