
Exhaustive et désopilante, cette histoire de la langue
latine est aussi l'histoire de l'Europe. C'est notre histoire.
L'auteur nous y présente avec un enthousiasme
communicatif une foule d'écrivains latins, souvent inattendus,
depuis les plus drôles (comiques et satiristes)
jusqu'aux plus sérieux (Cicéron, Newton, Karl Marx), en
passant par le cocasse théâtre scolaire des humanistes et
des jésuites. Wilfried Stroh soutient que c'est la «mort»
du latin au temps de Virgile qui lui a permis de devenir
«immortel». Il aime à citer à l'appui de sa thèse «élitiste
et snob» Marc-Antoine Muret, le professeur de Montaigne :
«On dit que la langue latine est morte depuis longtemps.
Moi, je pense au contraire que c'est justement
maintenant qu'elle a sa pleine vitalité et qu'elle jouit
d'une santé éclatante, depuis qu'elle n'est plus au pouvoir
du peuple ordinaire.»
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