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Willem, un jeune étudiant viennois, use ses forces à poursuivre, par l’exacerbation des sens, un impossible idéal d’amour, de beauté, d’absolu. Ses pérégrinations nocturnes incessantes ne l’amènent à rencontrer, à étreindre, que des ombres fugitives que le matin dissipe. Auprès de lui, témoin et tentateur, ami d’enfance et âme damnée, Manfred, le propre fiancé de sa sœur, Sieglinde. Quand, désabusé, Willem revient vers sa famille, au Tyrol, aspirant à la paix, il se trouve pris, piégé, au centre d’un réseau de tensions, de forces antagonistes, au croisement de destinées tragiques ou dérisoires. Seule, dans ce tourbillon de passions, d’obsessions dévorantes, Sieglinde garde une certaine sérénité. Elle sera toutefois impuissante à conjurer l’engrenage qui conduit Willem, manipulé par un esthète mégalomane et par Manfred, à commettre un acte fou : le vol d’un Rembrandt. Pour la beauté du tableau, et pour celle d’un geste gratuit ! Mais la beauté peut-elle être possédée ? Ne se révèle-t-elle pas, en plénitude, que dans le partage ? Roman de la quête, roman des ambitions et des déchirements, Le haut vol nous offre une palette de personnages complexes, de laquelle se dégagent deux figures sublimes de femme : Sieglinde et Alma, sa mère. On ne saurait oublier un autre personnage, constamment offert et toujours impénétrable : la nature. À Vienne, sur les pentes du Säuling, au bord d’un lac autrichien, c’est une Autriche somptueuse et ambiguë qui prend vie et nourrit les passions. La beauté du monde, en effet, n’est pas le moindre des mystères.