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« Fétiche » est le mot dont se sont servis, dès les XVe-XVIe siècles, des explorateurs et des colonisateurs venus d’Europe, pour désigner les objets et les pratiques religieuses propres à certaines civilisations d’Afrique occidentale. Le terme « fétichisme » est apparu, en Europe même, beaucoup plus tard : sa date de naissance, en tant que concept, dans le cadre d’une théorie générale comparée des formes de la pensée religieuse, coïncide avec la publication, en 1760, de l’ouvrage de Charles de Brosses, Du culte des dieux fétiches. On sait ce que ce concept est devenu ensuite, lorsque Comte, Marx, puis Freud l’ont repris, dans des perspectives différentes, en réponse à des problèmes qui ne sont peut-être pas pourtant complètement étrangers entre eux. Fétichisme : ce terme ne désigne donc pas un objet positif pouvant être une fois pour toutes isolé, mais un mouvement de pensée, pris dans les alternatives de la théorie et de la pratique, du primitif et de l’évolué, où les procédures de l’identification semblent se confondre avec celles de l’aliénation. Revenir sur le sens et l’histoire de ce concept, comme le propose le présent ouvrage, c’est aussi une façon de réfléchir sur un problème philosophique fondamental : celui du même et de l’autre.