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L’histoire de la Russie, de 1613 à 1917 - les trois siècles du règne des Romanov -, est sans doute la plus sanglante, la plus fertile en monstruosités de tout genre sur quoi l’attention d’un historien puisse se pencher. Elle ne le cède en horreur qu’aux débuts de la Révolution, puis aux fameuses “purges” de Staline. Cependant, au cours de ces trois siècles, on a tellement bâti que les pierres effacent le sang. La race des Romanov a d’ailleurs payé sa gloire elle-même d’un prix terrible - si terrible que l’on a pu parler d’une véritable malédiction : Alexis Petrovitch tué par son propre père, Pierre le Grand ; Pierre III assassiné par Orlov, amant de sa femme (la future Catherine II) ; Ivan VI poignardé dans sa prison ; Paul Ier étranglé ; Alexandre II mis en pièces par la bombe d’un anarchiste ; et le dernier Romanov, Nicolas II, massacré avec toute sa famille à Iekaterinenbourg. Singulière tribu au destin hors mesure, composée de fous et de génies, de bigots et de sacrilèges, de brutes et de raffinés, d’assassinés et d’assassins, d’impuissantes victimes et de bâtisseurs maudits. Avec excès, souvent avec génie, les Romanov ont incarné le peuple immense qu’ils avaient soumis de la Vistule au Pacifique, des terres arctiques au Caucase. Ils ont porté au sommet de la puissance et de la gloire la “Sainte Russie”. Abattus, ils demeurent. “L’Histoire oppose aux falsificateurs sa masse rayonnante que nulle main ne peut pétrir. Le fait s’entête contre le mensonge. Et d’irrécusables vérités s’imposent, parmi lesquelles cette affirmation que la Russie doit à ses tsars ce que la France doit à ses rois : l’essentiel de ce qu’elle fut, de ce qu’elle est et de ce qu’elle sera.”