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Ces Nouvelles de l’autre Normandie semblent venir de nulle part mais, tout en même temps, elles sont si palpables, si charnelles, si vraies, qu’elles offrent des reflets purs et durs d’une société fière et seulement perméable à l’Autre, à tous les Autres, que lorsque souffle pour eux le vent de la réussite sociale, celle qui permet aux chanceux de s’établir alors dans les hôtels particuliers de Valognes, mésalliés parfois à quelques rejetons de familles mieux nés mais appauvries par l’usure du temps. Les gens de Valognes et ceux de sa campagne y sont décrits au goutte-à-goutte d’une encre corrosive mais juste. Ils ne sortent évidemment pas grandis de ces nouvelles révélées… Mais ils existent, durs, humains dans leurs excès d’orgueil, dérisoires, mesquins parfois, mais par-dessus tout bien de chez nous ! Anne-Marie Binctin, semble les haïr au fil des pages, mais, au plus profond d’elle-même, elle doit un peu les aimer puisque son dernier récit prouve qu’on ne peut vivre vraiment heureux loin de ce pays étrange qui méritait bien qu’une femme de notre temps repose sur lui un regard cruel digne de Barbey d’Aurevilly. Le dos au vent : un petit livre précieux et acide, un de ceux qui, bien trop rares, ne sont pas écrits dans le sens du vent, ni faits pour flatter, un livre de vraie littérature !