 
                        Gilbert Etienne se méfie depuis longtemps des vues
 simplistes et du prêt-à-porter idéologique : il
 s'interroge ici sur la démocratie et la bonne
 gouvernance, devenues le passage obligé des pays en
 développement. Il s'attaque au tout-marché des
 sectaires de droite. Il montre comment la mondialisation
 ne fait encore qu'effleurer les pays du Sud, à
 quelques exceptions près. Elle n'est donc guère
 responsable de la pauvreté du monde en
 développement. Les discussions sur la croissance et ses
 retombées sociales, le rôle de l'éducation, sont mises
 en relief.
Les nombreuses expériences réussies ou ratées dans
 les pays du Sud depuis un demi-siècle permettent de
 dégager quelques lignes directrices : à la fois plus et
 moins d'État, un engagement ferme des élites
 dirigeantes, la bonne articulation entre agriculture,
 industrie, infrastructures, commerce extérieur.
Le besoin de réduire l'économie du coulage qui
 dépasse la simple corruption est non moins évident,
 même si les Occidentaux sont mal placés pour donner
 des leçons de morale.
Les controverses découlent en partie de l'écart
 entre les «sçaventeaux» dont se moquait déjà
 Montaigne et ceux qui observent les réalités vivantes,
 entre les politiciens et les experts qui parlent des
 pauvres, et ceux qui parlent avec les pauvres.
 
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