Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Dans ce livre original, Jean-Marc Salmon propose la première vision globale des nouveaux mouvements associatifs nés de la « fracture sociale ». S’appuyant sur un travail de terrain et une longue enquête auprès des acteurs, il retrace leur genèse sur une vingtaine d’années et restitue leurs analyses d’une société en crise. Avec les Restos du cœur, SOS Racisme, Aides, Act-up ou le Droit au logement, le mouvement associatif est entré dans l’ère de la communication. Ces « média-associations », nées de la mouvance de l’après-68, participent à la renaissance de la société civile au moment où l’État central se désengage, et s’imposent rapidement comme des protagonistes importants des débats de société : racisme, sida, misère... La montée de la pauvreté et des inégalités les a conduites à jouer un rôle politique et à mettre la question de l’exclusion au centre de l’élection présidentielle de 1995. Mais l’inquiétude de notre société sur son avenir redistribue toutes les cartes. Pour Jean-Marc Salmon, le Front national, premier parti chez les ouvriers et les chômeurs, est tapi dans l’ombre de la « fracture sociale ». En réaction, de nouvelles formes d’autonomie citoyenne s’engouffrent dans la brèche ouverte par le mouvement des sans-papiers, le mouvement des pétitions et l’Appel de Strasbourg. Face au chômage, se créent des associations d’un nouveau genre : AC !, APEIS, CDSL, MNCP... Leur « guérilla sociale » débouche sur le mouvement des chômeurs de Noël 1997 et relance le débat sur la question sociale.